mardi 22 juillet 2008

Pete Doherty et sa quête moche

Et oui, toi aussi, lecteur assidu, même si tu connais le pop rock britannique actuel autant que moi le jazz contemporain arménien, tu as déjà entendu parler de Pete Doherty. Malheureusement, moins pour sa musique que pour ses frasques héroinomanes publiées quotidiennement en une des tabloids anglais, où il défraie la chronique au bras rachitique de sa skinny girlfriend, (pas si) top model : Kate Moss.
Ce que l'on sait moins (sauf Julie), c'est que dans les années 2000, Pete Doherty a commencé comme coleader du groupe 'The Libertines' (prix du meilleur groupe décerné par le News Musical Express en 2003) avec son ami et néanmoins collègue Carl Barat, avec lequel il entretient des relations passionnelles. Relations qui au fil du temps (et suite aux abus de substances psychotropes, aux cures de désintox répétées et de mauvais délires : Pete aurait cambriolé l'appartement de Carl !) se sont progressivement dégradées pour aboutir au split inévitable, chacun partant désormais dans une direction : Carl Barat et son groupe 'Dirty Pretty Things' et Pete Doherty avec 'Babyshambles'.
Ci-joint le single 'Delivery' extrait du second album des Babyshambles : Shotters Nation.



C'est clair, on ne peut pas dire qu'il révolutionne fondamentalement les bases du rock anglais avec ce titre (ou dit autrement, ça ne casse pas trois briques à un canard). Toutefois, la mélodie est efficace et entrainante et tu te surprends (tout comme dans le clip aux environs de la deuxième minute) à beugler dans ta voiture le fameux "Ah, aha, ha, ah, aha ..." du couplet telle Amandine le soir de la finale de la Nouvelle Star. C'est propret et lisse, plus pop et moins rock que le fameux 'Can't stand me now' des Libertines.




Le problème avec un Pete Doherty c'est qu'il est difficilement gérable, d'où les annulations (de dernière minute et à répétition) de concert. Et ça forcément, ça a le don d'énerver les fans (surtout ceux qui ont payé leur carte orange 1000 zones pour faire Grenoble - Olympia_Paris 9ème). Voir ci dessous le témoignage d'une groupie légèrement upset (comme on dit dans la langue de Shakespeare) :



Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que cette fille "est très distinguée".

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