mardi 22 juillet 2008

Pete Doherty et sa quête moche

Et oui, toi aussi, lecteur assidu, même si tu connais le pop rock britannique actuel autant que moi le jazz contemporain arménien, tu as déjà entendu parler de Pete Doherty. Malheureusement, moins pour sa musique que pour ses frasques héroinomanes publiées quotidiennement en une des tabloids anglais, où il défraie la chronique au bras rachitique de sa skinny girlfriend, (pas si) top model : Kate Moss.
Ce que l'on sait moins (sauf Julie), c'est que dans les années 2000, Pete Doherty a commencé comme coleader du groupe 'The Libertines' (prix du meilleur groupe décerné par le News Musical Express en 2003) avec son ami et néanmoins collègue Carl Barat, avec lequel il entretient des relations passionnelles. Relations qui au fil du temps (et suite aux abus de substances psychotropes, aux cures de désintox répétées et de mauvais délires : Pete aurait cambriolé l'appartement de Carl !) se sont progressivement dégradées pour aboutir au split inévitable, chacun partant désormais dans une direction : Carl Barat et son groupe 'Dirty Pretty Things' et Pete Doherty avec 'Babyshambles'.
Ci-joint le single 'Delivery' extrait du second album des Babyshambles : Shotters Nation.



C'est clair, on ne peut pas dire qu'il révolutionne fondamentalement les bases du rock anglais avec ce titre (ou dit autrement, ça ne casse pas trois briques à un canard). Toutefois, la mélodie est efficace et entrainante et tu te surprends (tout comme dans le clip aux environs de la deuxième minute) à beugler dans ta voiture le fameux "Ah, aha, ha, ah, aha ..." du couplet telle Amandine le soir de la finale de la Nouvelle Star. C'est propret et lisse, plus pop et moins rock que le fameux 'Can't stand me now' des Libertines.




Le problème avec un Pete Doherty c'est qu'il est difficilement gérable, d'où les annulations (de dernière minute et à répétition) de concert. Et ça forcément, ça a le don d'énerver les fans (surtout ceux qui ont payé leur carte orange 1000 zones pour faire Grenoble - Olympia_Paris 9ème). Voir ci dessous le témoignage d'une groupie légèrement upset (comme on dit dans la langue de Shakespeare) :



Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que cette fille "est très distinguée".

MAM

C'est sur, je fais dans l'éclectisme mais de là à écrire un article sur Michelle Alliot Marie, faut peut être pas pousser mémé dans les orties.
Je voulais parler ce soir de notre ami commun MArilyn Manson (à ne pas confondre avec Jeane Manson et son tube dantesque "Faisons l'amour avant de nous dire adieu", rien à voir). Pour ceux qui ne connaissent pas ce charmant personnage, je pourrais dire en préambule :
- comme son prénom l'indique, c'est un garçon (encore que ...)
- qu'il a le même dentiste que JoeyStarr (sauf que Marilyn a choisi la formule 'Ratelier en argent' tandis que notre rappeur hexagonal a une nette préférence pour l'option 'Chicots en or', sans doute son côté bling-bling qui ressort, tout comme notre cher président)
- qu'il a le même oeil que Jean Marie (sauf que je ne sais jamais si c'est le droit ou le gauche mais ils ont tous les 2 un oeil de verre, et ça se voit)
- qu'il a les bras de Mickael Scofield (sauf que je ne sais pas les plans de quelle prison il s'est fait tatouer mais ça m'a l'air d'être un sacré bordel cette taule ..)

A ce portrait flatteur, vous rajoutez des cheveux gras (genre les filles fantômes qui jouent dans les films d'horreur japonais), un côté androgyne savamment étudié (à côté Brian Molko de Placebo est un petit joueur) et relativement malsain, une personnalité violente et provocatrice (Pour info, son nom de scène vient de la contraction de l'actrice Marilyn Monroe et de Charles Manson, tueur en série américain emprisonné à vie. Il en est de même pour tous les membres du groupe qui portent presque tous le prénom d'une starlette et le nom de famille d'un tueur en série. Ils sont marrants, ces gars ...), et vous obtenez le portrait idéal du gendre parfait (encore qu'il risque de foutre un peu la merde au mariage de Tata Rachel).
Musicalement, ce que je préfère chez lui, ce sont les chansons qui ne sont pas de lui. Les 2 seuls singles, que j'aime bien, sont la reprise de 'Tainted Love' (de SoftCell) et de 'Sweet Dreams' (d'Eurythmics) ce qui est effectivement dommageable pour un artiste (mais bon c'est mon avis et je le partage).

Tainted Love : On ne présente plus ce tube incontournable des années 80, qui nous est revisité ici en version gothic rock assez intéressante et dans une vidéo un tantinet sexy (ça me fait penser qu'il faudrait que j'installe une barre de strip tease dans mon salon, c'est vraiment sympa ...)



Sweet Dreams : Ici encore grand classique des années 80, revu et corrigé dans le clip le plus trash jamais vu (Marilyn enduit de boue verte, en slip kangourou et chapeau de cow boy, en train de chevaucher un porc, vous en aviez rêvé, il l'a fait ... Il dit qu'il a été pas mal influencé lors de sa première visite de Disneyland sous acide, c'est sur, on comprend. J'y penserai la prochaine fois de prendre des extas avant d'aller à Marne La Vallée chez Mickey. Merci Marilyn pour le conseil. Ne regardez pas le clip mais écoutez juste la chanson et vous verrez que la reprise est pas mal)


Liens :
http://www.marilynmanson.com/
http://www.jeanemanson.com/


Bonus Tracks :
Si vous aimez 'Tainted Love', j'ai trouvé une petite version électro-dance pas si mal (c'est sur il y a juste les paroles en commun avec celle de Marilyn Manson)


and of course, celle de notre Julien Doré national :

Useless

Salut à toi, l'ami chômeur. Si toi aussi, tu ne sais pas comment occuper tes journées, alors bois des canettes de Coca Zero (sinon tu vas grossir à force) et amuse toi à les jeter dans les poubelles. Tu verras c'est très ludique ...

Voilà, absolument inutile, rigoureusement débile, délicieusement futile donc carrément indispensable.J'adooooooore ...



vendredi 18 juillet 2008

New Star

Un blog Musique sans parler de la 'Nouvelle Star'? Impossible! Et ouais je ne me chie pas, au risque de me décrédibiliser à mort, un article sur pourquoi j'adore la 'Nouvelle Star' (mais pas la Star Ac, va comprendre). Putain, j'ai commencé fort avec des articles hypes sur Vampire WeekEnd, MGMT, The Whip et puis là entre Alizée, la chanson de zouk, et là maintenant la Nouvelle Star, je sens que je vais perdre des lecteurs. Bientôt un article sur une rappeuse qui déchire tout (je crois que je m'enfonce là).
Bref les 5 raisons illustrées pour lesquelles il faut regarder cette émission (qui a le bon goût de te faire débrancher le cerveau en plein milieu de semaine, et ça c'est peut être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup) :

1- Parce que j'adore le côté mélodramatique de l'émission où des djeuns, qui chantent sous leur douche uniquement, ne se rendent même pas compte de leur voix de casserole et s'évertuent à faire le casting, en prennent plein la gueule et se font bacher par leurs potes qui les ont reconnu (surtout quand tu sais que même si tu finis premier de l'émission, à part nos 2 exceptions de Julien Doré, et Christophe Willem, t'es pas sur de percer - qui se rappelle encore de Myriam Abel qui avait gagné en 2005 ? Cet été, grosse actu pour elle, puisqu'elle fait la fête du Cassoulet de CastelNaudary et l'ouverture du Super U de Port La Nouvelle, avant d'enchainer sur les fêtes de Bayonne au milieu des vachettes ...)
Morceau choisi des inoubliables 2008 (et encore c'est pas le mieux mais j'ai trouvé que ça comme vidéo) :








2- Pour les remarques du jury complètement déjanté surtout Manoukian qui s'écoute pas parler mais qui me fait bien rire ("Vous chantez pas assez avec votre anus, c'est une technique du chant, il faut avoir ...il faut pousser et ouvrir son anus ..."). Tout est vrai, sacré Dédé, va.

3- Tu tombes parfois sur des mecs bien barrés, qui sont dans leur monde, arrivés là un peu par erreur mais qui, eux, ont un talent certain. Extrait d'un candidat qui fait du beatbox comme personne. You're so unbelievable !


4- Sur les primes, les candidats te font parfois des reprises mieux que l'original et qui parfois me mettent les poils. Exemple ci-joint avec une reprise de Bang Bang par Ycare qui pète bien (la reprise j'entends ...). A ce propos, j'en profite pour remercier un lecteur assidu, Loic M. du Mans (qui clairement a tenu à garder l'anonymat, on comprendra aisément pourquoi. En fait, la Nouvelle Star, c'est comme Voici, tout le monde chie dessus mais tout le monde regarde) qui m'a signalé une coquille dans mon article 'Conseils pour cet été N°2' où la chanson de Gnarl Barkleys n'a pas été reprise par Benjamin comme cela avait été écrit (Ouh, on le hue et le travail journalistique de vérification des informations, il est où ?) mais bien par Ycare. Merci Loic.








5- Parce que je fais partie du fan club de Virgine Efira ...

jeudi 17 juillet 2008

Lambada Puissance 1000

Quand je vous dis que je ratisse large au niveau de mes gouts musicaux, je le prouve (Faire ce qu'on dit, et dire ce qu'on fait, c'est ça la qualité, hein Claude ?).
En effet, je vous présente la dernière production de l'altesse, le double S, j'ai nommé Passi qui depuis ses débuts au Ministère Amer (avec son pote Stomy Bugsy et son fameux 'Sacrifice de poulets' mais pas le volatile...) à son dernier métier de 'jury à la Star Ac' ratisse large lui aussi.
Toujours est-il qu'il nous offre une pure tuerie de 'Coupé Décalé' (danse nous venant de Côte d'Ivoire, avec un côté très bling bling) interprété par ... on s'en fout. J'adore ce titre, qui délivre d'emblée un son énorme avec une envie irrémédiable de mover ton body, qui nous transporte direct du côté de Gosier, sur une plage vers 20h à manger du poisson grillé en sirotant un ti punch. Je parie gros sur ce hit comme le tube dance-floor de cet été. Toi qui iras au Macumba Night, à la Potinière ou à l'Amnésia (moi je peux pas, je suis refoulé à l'entrée ... trop vieux), tu me raconteras mais je suis sur que tu danseras sur ce morceau (sauf peut être au MétroPolis mais c'est normal c'est le rendez-vous des djeuns en jean slim avec des coupes de veuch - cheveux en verlan - en fixation béton).
Enjoy ... Ouh ...Ouh ...
Ambiancez moi ça ...

mercredi 16 juillet 2008

Minute cul(turelle)

De ci, de là, je reçois moultes (et ouais 'moultes' mon pote, j'ai fait latin au bac, et ça, ça calme son petit monde, hein ?) commentaires de la part de lecteurs et lectrices assidus, me disant je cite deux points ouvrez les guillemets "ouais, ton blog est pas trop mal foutu mais on n'apprend vraiment rien d'intéressant". Et là, je dis C'EST FAUX ... En effet, je ne reçois aucun commentaire.
Malheureusement, force est de reconnaitre que le contenu de ce blog est, il est vrai, quelque peu futile (très peu d'articles, en effet, sur l'analyse géopolitique des forces en présence au Moyen Orient ou sur l'influence de Mustapha Kemal sur l'urbanisme turc).
Aussi ce soir ai-je décidé de relever le niveau en faisant partager une chanson (que dis-je une ballade comme son nom l'indique) d'un de mes groupes de trasher américains favoris, qu'est BloodHound Gang. J'ai hate que mon ainée sorte avec l'un d'entre eux, le genre gendre idéal cousin des Jackass.
Ils nous emmènent ce soir dans une de leur composition somptueuse (dont ils ont le secret), avec des textes ô combien savoureux (que je n'ai pu résister au plaisir de vous faire partager). Et là, vous allez me dire, c'est en anglais (mais c'est du niveau 5ème) et juste pour ceux qui auraient fait Allemand en Langue Vivante 1 (ne riez pas, j'en connais), "dick" ça veut dire bitte d'amarrage mais avec un seul 't'.
Dernière précision, il y est principalement question de Chasey Lane, pour ceux qui n'auraient pas fait leur service militaire, est (était ? je ne vous cache que j'ai un peu perdu en culture X) une star américaine de film pour adultes.
Paroles :

"The Ballad Of Chasey Lain"

Dear Chasey Lain
I wrote to explain
I'm your biggest fan
I just wanted to ask
Could I eat your ass?
Write back as soon as you can

You've had a lotta dick
Had a lotta dick
I've had a lotta time
Had a lotta time
You've had a lotta dick Chasey
But you ain't had mine

Dear Chasey Lain
I wrote to complain
Ya never wrote me back
How could I ever eat
Your ass when ya treat
Your biggest fan like that?

You've had a lotta dick
Had a lotta dick
I've had a lotta time
Had a lotta time
You've had a lotta dick Chasey
But you ain't had mine

Dear Chasey Lain
I wrote to constrain
This letter is my last
As your biggest fan
I must demand
You let me eat your ass

You've had a lotta dick
Had a lotta dick
I've had a lotta time
Had a lotta time
You've had a lotta dick Chasey
But you ain't had mine

P.S.
Mom and Dad this is Chasey
Chasey this is my mom and dad
Now show 'em them titties
Now show 'em them titties
P.S.
Mom and Dad this is Chasey
Chasey this is my mom and dad
Now show 'em them titties
Now show 'em them tittïes


Video de 'The Ballad of Chasey Lane' :






Pour ceux que ça intéresse encore, la vidéo de 'Bad Touch' :




La vidéo de 'Foxtrot Uniform Charlie Kilo' (c'est le langage militaire américain, par contre les initiales je ne sais pas ce que ça veut dire) extrait de cet album, à la pochette légèrement trash


vendredi 11 juillet 2008

Planche à neige

3 erreurs se sont glissées entre ces 2 vidéos. Sauras tu les découvrir ?






Réponse :
* L'impulsion de départ manque clairement d'amplitude
* Sur la première vidéo, la jambe avant est nettement trop tendue lors du replaquage de la board sur la box (No Style)
* Au lieu de sortir en 180° (pour finir parfaitement la rotation), BenCoq nous gratifie d'un bouse air ou shit air (dit aussi saut de crapaud depuis une boite d'allumette).

Et ouais, et ouais les amis, on fait qu'est ce qu'on peut. C'est sur, ça serait plus facile si j'étais perchiste à Val Thorens (C'est vrai que faire de l'informatique en Région Parisienne, ça aide pas trop à progresser en snowboard)

Pour finir, je vous ai mis une vidéo de petits batards qui eux, n'ont pas trop à progresser en snowboard. Je m'en fous, ça doit être des quiches en informatique. Remarque moi aussi.



Pour faire un peu de teasing, matez le saut de malaboule (ou de mammouth comme on veut) aux alentours de la 2"55 de la vidéo.

jeudi 10 juillet 2008

Les singes du cercle polaire

C'est clair, quand t'es un groupe de rock, il faut mieux être anglais que français, t'es un peu plus crédible. L'exemple parfait est Arctic Monkeys, dont la traduction française fait un peu moins rêver. Bref on ne présente plus ce quatuor de Sheffield qui a bénéficié d'un énorme buzz médiatique sur le Web, en posant leur première démo sur le net. Leur premier single 'I Bet You Look Good On the Dancefloor' se classe numéro 1 des charts au Royaume-Uni dès sa sortie en 2005. Le groupe vend 360 000 exemplaires de leur album 'Whatever People Say I Am, That's What I'm Not' la semaine de sortie début 2006, battant le record détenu précédemment (juste) par les Beatles ! Pas étonnant, l'album est excellent et balance 13 titres de rock explosif sur un rythme déchainé et endiablé. Au lieu de devenir le nième nouveau groupe de rock anglais encensé par la critique (ils remportent en 2006 le prix de la révélation britannique aux Brit Awards), avant de retomber aussi vite dans l'anonymat, ils persistent et signent, en enchainant avec un second album en 2007 qui confirme avec éclat leur incroyable talent. C'est l'année de la consécration puisqu'ils remportent cette année le prix du meilleur groupe et meilleur album aux Brit Awards. Leur style est désormais affirmé et distinctif et il faut vraiment ne pas connaître la musique pour ne pas noter cette vertu rare ces jours dans le rock britannique: leur originalité. En tout cas, selon moi, un des meilleurs groupes de rock du moment.

Extrait 'I bet you look good on the dance floor' ('Je parie que t'es bonne quand tu danses, beaucoup plus facile à traduire qu'à chanter) Sur cette vidéo, vous remarquerez que le chanteur joue avec sa gratte sous l'aisselle, c'est clair, c'est un style. Il le fait tout le temps, même sur scène. Par contre le plus drole, c'est sur, c'est un peu private joke, mais clairement le chanteur c'est Baptiste G. de Rennes -qui a tenu à garder l'anonymat- quand il aura 18 ans.



Extrait 'Brianstorm' de l'excellent second album 'Favourite Worst Nightmare'. Un conseil, appelle ta femme et pogote avec elle dans le salon (attention pousse quand même la table basse devant la télé) :




Dans une prochaine session, je vous parlerai du projet solo du chanteur Alex Turner (dit Baptiste G.) avec son nouveau groupe 'The Last Shadow Puppets'. C'est très bien aussi.

Liens :
www.arcticmonkeys.com
www.myspace.com/arcticmonkeys

Alizée : chanteuse engagée

On croyait les chanteuses à texte disparues. On pensait que depuis mai 68, la rébellion n'était plus. C'est faux, en France, on a Alizée, et clairement ça dénonce dans ce titre brulôt, au titre évocateur 'J'en ai marre' (ouais ben Alizée, quand elle en a marre, elle hésite pas à le dire et je peux te dire 'Tu vas voir ta gueule à la récré')

Paroles :

J'ai la peau douce
Dans mon bain de mousse
Je m'éclabousse
J'en ris !

Mon poisson rouge
Dans mon bain de mousse
Je l'emmitoufle
Je lui dis

"J'ai pas de problème
Je fainéante
Pas de malaise
Je fainéante
Dans l'eau je baigne
C'est l'important
Bien à mon aise dans l'air du temps"

J'ai la peau douce
Dans mon bain de mousse
Je bulle à l'ombre
Des bombes
Tout est délice, ici
Délits dociles, oh oui
Je fais la liste des choses
Qui m'indisposent

{Refrain:}
J'en ai marre de ceux qui pleurent
Qui ne roulent qu'à deux à l'heure

Qui se lamentent et qui s'fixent
Sur l'idée d'une idée fixe
J'en ai marre de ceux qui râlent
Des extrémistes à deux balles

Qui voient la vie tout en noir
Qui m'expédient dans l'cafard
J'en ai marre de la grande soeur
Qui gémit tout et qui pleure
Marre de la pluie, des courgettes
Qui m'font vomir sous la couette

J'en ai marre de ces cyniques
Et dans les prés les colchiques
J'en ai marre d'en avoir marre
Aussi

J'ai la peau douce
Dans mon bain de mousse
Pas de secousses sismiques
Je me prélasse, ici
Et me délasse, oh oui
C'est mon état aquatique
Y a comme un hic !

{au Refrain}

bada bada bam bam {x4}

{au Refrain}

bada bada bam bam {ad lib}


J'ai laissé le texte dans son intégralité pour que ça prenne tout son sens philosophique. Je vous ai quand même surligné les meilleurs passages.
"J'en ai marre de ceux qui pleurent, qui ne roulent qu'à deux à l'heure" Non, c'est vrai, elle a raison, c'est super reloud quand t'es sur l'A6 pour descendre à Palavas et que les mecs roulent lentement. T'as raison, alizée, balance, faut pas se laisser emmerder.

"J'en ai marre de ceux qui râlent, des extrémistes à deux balles". Et là je peux te dire, Ben Laden, il chie dans son froc, là.

"Marre de la pluie, des courgettes, qui m'font vomir sous la couette". Et là, grosse interrogation, bon clairement les courgettes, c'est comme les brocolis, on n'aime ou on n'aime pas, ça se commande pas. Le truc, c'est que même si t'aimes pas les courgettes, c'est dans une cuisine que tu les manges. Alizée, elle mange des courgettes sous sa couette. C'est bizarre non, à moins que ... les courgettes ... non mais c'est pas ça qu'elle a voulu dire ...

Et pour les plus sceptiques, que j'entends déjà dire 'Ouais t'es né dans les quartiers sud de Marseille', t'exagères, t'as modifié les paroles, je vous mets la vidéo comme ça vous pourrez checker.



Bon moi, clairement, comme dirait le philosophe Kamaro, :
"Alizée, t'es ma number one, bébé".

mardi 8 juillet 2008

Effet Placebo

Quand un des meilleurs groupes de rock des années 2000 reprend le hit interplanétaire du meilleur groupe de rock des années 90 devant un parterre de 16000 fans conquis à Paris, cela donne ça : "Where is my mind ?" repris par Placebo, en présence de Frank Black des Pixies (dit aussi Black Françis, rien à voir avec Françis Le Belge) toujours aussi svelte. Comme quoi, la scène, ça te sculpte un homme ...



Spéciale dédicace à Sophy (prononcer Sofaille), ma plus fidèle lectrice.


Extrait de l'excellentissime DVD musical 'Soulmates never die' (que je ne me risquerai pas à traduire mais que je vous empresserai d'acheter si ce n'est déjà fait) reprenant l'intégralité du concert de Placebo à Bercy. Sur ce petit extrait vidéo, on ne se rend pas bien compte mais je peux vous dire sur écran géant avec le son à donf sur les enceintes, clairement tu chopes les poils (comme dirait Sinclair)

Conseils pour cet été N°2

Cet été, arrêtez de boire de lait
Et buvez plutôt un litre de bayleys
En écoutant le dernier Gnarl Barkleys
Avant d'aller sur la piste vous défouler



Au delà de cette allégorie en 'lé' (ce qui, ma foi, n'est pas si mal), Gnarl Barkleys, que vous connaissez tous (mais si toi aussi tu le connais, c'est l'auteur de ce tube incontournable C.R.A.Z.Y en 2006, première chanson à entrer directement à la première place des meilleures ventes sans qu'aucun disque n'ait été vendu (uniquement avec les ventes par téléchargement), il a même été repris à la Nouvelle Star cette année par Benjamin, c'est dire), bref Gnarl Barkleys nous livre ici un pur concentré de hip-hop / électro / soul au rythme endiablé, au titre évocateur 'Run' qui ne peut t'empêcher de te déhancher telle Mya Frye sous acide. Ce hit, en puissance, a d'ailleurs été repris comme habillage musical d'une publicité vantant les mérites d'un opérateur téléphonique (je vous laisse deviner lequel).
Ici encore, fermez les yeux (ne vous laissez pas distraire par les images de ce clip. Il faut absolument que j'arrive à poster des fichiers audios uniquement et pas videos, j'y travaille ...), montez le son, and move your ass. Cet été, le roi du dance-floor, c'est toi ...

lundi 7 juillet 2008

Skate or die

Le plus pur et le plus dur des sports de glisse (C'est peut être pas la meilleure vidéo de skate mais je trouve déjà que ça envoie du bois et j'aime bien l'accompagnement musical - ça nous change du punk hardcore californien). Tous ceux qui ont déjà vaguement tenté de faire quelque chose avec une planche de skate sous les pieds, savent que ce qui suit dans la vidéo est clairement impossible pour le commun des mortels.



Et pour ceux qui sont sceptiques sur la difficulté de ce sport, je vous conseille de regarder cette petite séquence (sponsorisée par Synthol en spray et Plastanus le spécialiste des coccyx en plastique)

Conseils pour cet été

Pour cet été, mangez léger et buvez du rosé, en écoutant le dernier Weezer.
Bien frais, bien agréable ...



Pour info, j'ai pas écouté l'album en intégralité. Je me renseigne et vous tiens au courant.

Note de l'auteur : On remarquera la présence dans ce clip du faux blond au rimmel larmoyant,"vrai" fan absolu de Britney Spears, dont la nervous breakdown et ses fameux "Leave her alone" entrecoupés de sanglots mélodramatiques, à propos de l'acharnement médiatique dont faisait l'objet la star internationale, avaient fait le tour du Web. Finalement, il s'est avéré que c'était bidonné et qu'il était autant fan de Britney Spears que moi (encore qu'avec ses petites couettes dans 'Baby, baby one more time' ... mais bon je m'égare là). En tout cas bien joué, star d'un jour, star toujours, maintenant il fait le special guest dans un clip de Weezer. Pas mal pour un cheval.
Autre référence évidente : les vidéos circulant sur YouTube sur les expériences des mélanges détonnants Coca light + Mentos (Merci à Pierre G. pour le visionnage).

La Bravery (Traduction Google de 'The Bravery')

Pourquoi écrire ce soir un article sur un nième groupe en 'The quelque chose', en l'occurrence 'The bravery' surtout après leur deuxième album calamiteux et un premier album qui remonte à 2005 tout de même, ce qui ne nous rajeunit pas (mais ça on le sait déjà). Tout simplement parce que j'écoutais une de leur chanson sur mon ITouch (ouais je frime, j'ai un ITouch, mais j'ai pas d'IPhone, alors ça va ...) et ça m'a rappelé que le clip de cette chanson était terrible. J'ai donc eu une envie soudaine de le diffuser (il y en a d'autres, c'est les fraises).
Bon clairement, cela s'adresse à un public averti, du genre fan de groupe de rock, avec des claviers par derrière (pour nous donner un petit côté cold wave qui n'est pas sans rappeler nos années 80) et surtout il faut adorer les cascades de dominos (et moi c'est con mais ça me fait tripper).



Et je n'ai pas pu résister au plaisir de vous mettre un second extrait 'Unconditional' de ce premier album éponyme.
1- Parce qu'en visionnant ce clip, vous comprendrez pourquoi j'aimerais me réincarner en chanteur (avec un côté Clive Owen) dans un groupe de rock pour filles
2- Ca vous permettra (peut être) de comprendre une critique, écrite par les Inrocks sur ce groupe lors de la sortie de l'album, qui parlait de claviers "putassiers" (je cite, moi clairement j'ai appris un mot et même avec la définition, je ne suis pas tout à fait d'accord, mais bon tous les égouts sont dans la nature).



Lien :
www.thebravery.com

vendredi 4 juillet 2008

New York, New York

Pour faire rimer New York avec groupe de rock, on pense inéluctablement à nos beaux gosses de The Strokes ou encore Interpol.
Depuis ce début d’année 2008, 2 groupes, en provenance de la Grosse Pomme, semblent avoir pris la relève (même s’ils ne s’inscrivent pas dans la même veine musicale) et commencent à faire parler d’eux. Le problème avec les groupes underground, c’est qu’il se présente systématiquement 2 cas de figure:
* Au vu de la musique qu’ils produisent, on comprend pourquoi c’est un groupe underground, et en général il le reste.
* Ils ont du talent (ou au moins un petit truc qui les fait sortir du lot), acquièrent une certaine reconnaissance dans le milieu, commencent à devenir hype, et ensuite parce qu’il est bon ton de dire qu’ils sont « géniaux » tombent dans le domaine public.



C’est le cas de ce premier groupe MGMT (acronyme de Management), un duo new yorkais, qui, il faut le reconnaître, est à l’origine d’un son résolument nouveau qui apporte un grand coup de frais sur les productions actuelles. Difficile de coller une étiquette sur cette musique inclassable. Le tubesque ‘Time To Pretend’ (qu’on a tous l’impression à la première écoute d’avoir déjà entendu dès le début du morceau) va engendrer un buzz médiatique assez important sur ce premier semestre 2008. Le single est repris partout : en générique d’intro de l’excellentissime film Las Vegas 21, mais aussi dans les séquences de fin des matchs de l’Euro sur TF1 (Aie, c’est le début de la fin). J’ai même vu sur la pochette de l’album qu’il était recommandé par ‘Elle’ magazine. Et pourquoi pas ‘Modes & Travaux’ ou ‘Tiercé Magazine’ tant qu’on y est ? Je ne vais pas faire mon snob, à bouder cet engouement collectif général. Force est de constater (ça pète ça dans une phrase) que ce morceau ‘Time To Pretend’ est un vrai hit, mais pour avoir acheté l’album, hormis 2 autres morceaux (notamment l’excellent ‘Kids’), je le trouve assez inégal et ne mérite pas à mon sens (mais c’est mon avis et je le partage) les critiques élogieuses dont il fait l’objet partout. Pour moi, c’est plus un effet de mode parce qu’il est top branchouille de dire qu’on « adooooooooore » MGMT. Allez, on se fait plaisir quand même, le clip bien arty de ‘Time To Pretend’ en parfaite adéquation avec le son novateur de ce morceau.




Et comme je suis sympa, je vous mets aussi le clip de Kids. Ne me remerciez pas, je suis comme ça.




Le second groupe, qui pour l’instant ne connaît encore qu’un succès relativement confidentiel (j’entends par là qu’aucun de leurs morceaux n’est utilisé pour le générique d’Intervilles), est Vampire Week End. A l’instar de leurs collègues précédemment cités, ce combo new yorkais nous livre ici un premier album original, et clairement inclassable (cf intro au clavecin du titre 'M79', never seen before). Une chose est sure : des mélodies pop rock bien ficelées, parfois teintés d'accents tantôt hispanique ('A Punk') tantôt écossais ('Bryn').

Pour la route, un extrait de leur album éponyme avec le (pas encore mais bientôt) cultissime ‘A Punk’ qui te fait dodeliner de la tête tel un chien à l’arrière des voitures. Si tu reprends en chœur les ‘Eh, Eh, Eh’ du chanteur, alors comme moi tu es conquis.



Liens :

http://www.myspace.com/mgmt
http://www.vampireweekend.com/
http://www.myspace.com/vampireweekend

jeudi 3 juillet 2008

Cet été ... shake ton body

Monte les watts, pousse les meubles et deviens le roi du dance-floor avec une choré à la Kamel Ouali sur cette dernière tuerie électro.

La fille à la voix en or

2008 n’est pas encore achevée, mais il y a fort à parier que Santogold reste pour moi une des révélations de cette année.
Groupe new yorkais surfant sur la vague des groupes hypes en provenance de Big Apple (tels que Vampire WeekEnd et autre MGMT qu’on ne présente plus – même le magazine Elle en parle, c’est dire. Un article sur ces 2 groupes sera rédigée prochainement dans votre blog musical préféré à ce sujet : Voir article lié), bref groupe new yorkais dont je ne sais pas grand-chose de plus à part que c’est comme le cochon : tout est bon. Il n’y a rien à jeter :

* La cover magnifique de l’album (où sur la photo de l’or semble sortir tout droit de la bouche de la chanteuse : à l’écoute de l’album on comprend pourquoi)



* La voix improbable (coming from nowhere) rauque et chaude de cette chanteuse black, pas vraiment belle, mais avec un charme charismatique indéniable (qui la rend d’emblée sympathique)

* Un premier album splendide, inclassable (je n’ai jamais rien entendu de comparable), aux sonorités tantôt rock, tantôt groovy. Un enchaînement de mélodies entêtantes et entraînantes ("You'll find a way", "Say Aha"), parfois suaves ("My superman") portées par une voix unique.

* Un clip aussi barré, trendy et underground que la musique du 1er single "L.E.S Artistes" extrait de l'album éponyme qui l'accompagne.Si Santogold était une valeur boursière, je vous conseillerais d'acheter maintenant. Santogold : une vraie pépite.

Lien :
www.myspace.com/santogold

Concert des Pigeon Detectives

Veuillez trouver ci-joint le compte-rendu du concert des Pigeon Detectives du 01/07/08 à la Maroquinerie :

Une première partie ovniesque provenant d’une rencontre hautement improbable entre une guitariste chanteuse brunette échevelée (mais pas écervelée) et d’un black beatboxer (sorry pour la langue française mais un homme de couleur noire, faisant des rythmes avec sa bouche, ça le fait moins). Un joli brin de voix, de good vibes, et une prestation pour le moins originale (loin des groupes stéréotypés actuels) pour ce duo surnommé Lippie.

Après s’être fait longuement attendre (démarrage du concert aux alentours de 21h30) dans une salle au bord de l’apoplexie (surtout rapport à la chaleur de trou de balle qu’il faisait à Paris ce soir là), arrivent enfin nos acolytes des Pigeons Detectives, et leur cohortes de bouteilles d’Évian réfrigérées et serviettes éponges immaculées (à ce moment là). Mention spéciale pour un des 2 guitaristes, véritable caricature british à la coiffure Playmobil et chemise de bûcheron du plus bel effet. Le chanteur, coiffé comme un caniche, a débarqué avec son joli blouson de cuir (très rock). Sans doute n’avait-il pas suffisamment écouté les prévisions météo de notre Louise Bourgoin préférée. Toujours est-il qu’au vu de son activité scénique effrénée, il s’en séparera au bout de la première chanson, et son T-shirt au bout de la seconde. Parce qu’il faut bien le reconnaître, soit ce jeune chanteur a des hémorroïdes, soit il prend de la coke coupée aux extas (ou les 2), mais pour bouger, il bouge. Il se démène même, harangue la foule, sautille partout (principalement depuis la grosse caisse de son collègue batteur) et se sert de son micro comme un lasso. Un vrai showman. En tout état de cause, le constat est indéniable : un véritable groupe de scène, avec une débauche d’énergie peu commune (qui m’a rappelé le concert de Kaiser Chiefs l’année dernière à l’Olympia, ou celui des Subways dans cette même salle fin 2006) et qui fait plaisir à voir (pour une fois qu’un « nouveau meilleur » groupe anglais ne se regarde pas jouer et ne fait pas la gueule). Le public, conquis, ne s’y trompe pas, et la fosse, en parfaite osmose avec ce zébulon britton, s’embrase à son tour. Excellente prestation : un groupe qui envoie du bois, avec un bon son carré et binaire (je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça fait bien), pro, qui enquille les morceaux à un rythme de malade (pour un concert presque trop court : 1h et pas de rappel, dommage !) et qui laisse le public groggy après une telle fougue scénique. On en redemande. Ca cogne bien la gueule, on sort avec les oreilles qui bourdonnent mais c’est bon comme ça (comme dirait un jury de la Nouvelle Star). Bref pas de blabla, des résultats et c’est ça qu’on aime. A écouter absolument mais surtout à voir d'urgence.

Pour ceux qui ne connaissent pas, un extrait du dernier album. Ne vous méprenez pas à la première écoute de ces mélodies (plutôt)pop-(assez)rock, cela sonne résolument rock sur scène (Tout comme Kaiser Chiefs, normal ils sont originaires de la même ville de Leeds et ils ont bossé avec le même producteur sur leur premier album).



PS :
* Spéciale dédicace aux personnes du public qui ont pris dans la gueule les glaçons issus du seau à champagne qu’a allégrement balancé dans la fosse notre chanteur préféré.
* Messieurs, ayant la trentaine avancée (comme moi), voire plus, arrêtez le sacro saint jogging du dimanche matin (même si cela vous permet de snaker la messe dominicale) dans le vain espoir de conserver une pseudo ceinture abdominale convenable !!!!!!! Devenez chanteur dans un groupe de rock énervé.

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Cordialement,

BenCoq

Prochains concerts à venir :
Les Wombats en septembre
Le Suprême en septembre
Julien Doré en décembre

Eclectisme, éclectisme, qu’on vous dit. Je vous tiens au courant.

mercredi 2 juillet 2008

Chéri farte la planche, il y a du lourd ...

Hé mais ça n'a rien à voir avec la musique ! Et alors c'est mon blog, je mets ce que je veux !!! Et ça pour le coup, ça me fait vraiment kiffer (comme on dit dans le neuf trois).


Dernière tuerie électro rock du moment

Surfant avec brio sur le tsunami électro rock The Klaxons déferlant l'année dernière sur les mégalopoles européennes, voici The Whip un jeune groupe mancunien (pas si jeune que ça : 28 ans de moyenne d'age - des vieux en fait par rapport à nos adolescents prépubères de Artic Monkeys) qui nous délivre un bon premier album qui n'est pas sans rappeler The Editors pour les plus jeunes (notamment sur leur morceau 'Save My Soul'), voire New Order pour les plus anciens (Une caisse de Champomy à qui me donnera le nom du morceau de New Order dont l'intro ressemble furieusement à 'Frustration'). Comme c'est souvent le cas avec nos cousins anglosaxons, ils nous sont encore présentés comme la prochaine future révélation de ces 10 prochaines années. Petite particularité intéressante toutefois : ce quatuor est composé de 3 garçons et 1 fille, fait suffisamment rare pour être signalé, qui pour une fois ne fait pas de la basse mais de la batterie (encore plus rare) et qui de surcroît est plutôt sexy (cf vidéo ci jointe) ce qui ne gache rien (et là clairement c'est du jamais vu, surtout si on compare à notre amie bassiste Kim Deal, qui, depuis l’age d’or des Pixies, a du abusé de donuts au chocolat, ou de drogues, voire les 2).

Un premier extrait de cet album avec la video du single 'Trash' (Si vous fermez les yeux pour mieux écouter, votre postérieur va se trémousser inévitablement ...)

 
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