dimanche 24 janvier 2016

La chanson du dimanche soir


Petite précaution oratoire préalable, comme disent nos cousins américains PARENTAL ADVISORY. EXPLICIT LYRICS.
C'est le moins qu'on puisse dire avec mes nouveaux amis, SCHLAASSS, avec 2 A et 3 S, qui font passer Sexy Sushi pour un groupe de variétoches, et qui seraient plus les équivalents français de nos sud africains préférés Die Antwoord.
Eux c'est qui ?
"Schlaasss est un bébé hurlant né à Saint-Etienne un soir de tempête. Bébé Schlaasss oscille entre rires démoniaques jubilatoires, haine d’enfant maltraité, désespoir de princesse automutilée, bonbon acidulé trempé dans du bourbon, amour bagarre".
Quand on leur demande pourquoi ce nom de groupe, la réponse est limpide : "« Schlass » chez moi ça veut dire couteau, un truc tranchant quoi, qui fait couler le sang et découpe les knackis à la vitesse d’une Volvo en plein vol". Pas con.
A la question "Est ce qu’on peut vous considérer comme les parents du nouveau punk electro rap ou le terme fait trop France Inter ?", la réponse est aussi claire que sympathique : "Oui, bon, bah… après les catégories c’est pour les tapins qui ont pas les couilles de se perdre et de s’abandonner au vertige de l’inconnu et de l’innommable"
Bref vous l'avez compris, ils sont charmants. A présenter d'urgence à ses beaux parents.
Pour conclure, il ne s'agit ni de chanson, ni de rap, ni d'électro, ni de reggae, ni de funk, ni de métal. En revanche, Schlaasss rappelle une règle immuable du rock : crier des horreurs dans un micro est un art difficile qui ne supporte pas la médiocrité.
Je vous laisse juger par ce clip tourné au musée de la Mine de Saint Etienne, avec prise de son en direct live, en one shot. Magnifique interprétation, comme dirait Jenifer "on peut dire qu'ils ont un univers". C'est le moins qu'on puisse dire.
Je vous laisse juger vous même.
 
 
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