lundi 26 octobre 2009

Concert Placebo 25/10/09

Veuillez trouver ci-joint le Compte Rendu du concert de Placebo du 25/10/09.

Chauffé à blanc par Expatriate, groupe de rock nerveux expatrié d'Australie, une première partie pas si pire, mais aussi et surtout par 1,5 l de bière bon marché (Merci Eric et Claude), nos amis de Placebo étaient attendus de pied ferme. Ils n'ont pas déçu. Ils arrivent sur scène dès 20h15 (à croire qu'ils avaient oublié le changement d'heure de ce WE), tambour battant au sens propre comme au sens figuré avec l'enchainement coup sur coup des 2 singles de leur dernier album, mettant d'emblée tout le monde d'accord. Le public rentre dans l'ambiance de suite : un son d'enfer (mon oreille gauche s'en rappelle encore) du genre qui te fait trembler les organes internes, un show lumière des plus aboutis, sur une scène à l'esthétique travaillée, tout en profondeur, à dominante blanche comme les murs d'amplis Marshall ou les instrus (batterie, clavier), le tout emmené par une voix aussi androgyne que le physique de son chanteur Brian Molko et un Stefan à la mèche toujours aussi bien peignée (portant une jolie veste cintrée lamée des plus peds). Bref un "classique" concert de Placebo, pas tout à fait toutefois, avec quelques différences notables :
* les musiciens additionnels (1 guitariste, 1 clavier, et une choriste violoniste, véritable clone d'une chanteuse d'ABBA) ne jouent plus dans l'ombre (dans les 2 sens) et viennent même saluer tous ensemble à l'issue de la prestation
* la différence de taille réside surtout dans le changement de batteur. Un Steve chasse l'autre : Exit Hewitt, Welcome Forrest, dernier toy boy de Brian, blondinet élevé aux farines animales, dont :
1- la mère a du boire du red bull jusqu'au 7ème mois de grossesse
2- les scénaristes de Prison Break se sont inspirés pour le personnage de Michael Scofield le tatoué
En effet, je ne sais pas si c'est parce qu'il est encore en période d'essai (ancien transfuge du groupe Evaline ayant fait leur première partie sur la tournée américaine de 2006), mais alors il envoie du bois ... Un vrai bucheron ...
Résultat : un set énergique (le mot est faible), ultra rythmé, où les singles (principalement issus du dernier album) s'enchainent à une cadence d'enfer (tout comme les changements de guitare quasi systématique entre chaque morceau), à peine ponctués par quelques phrases de notre ami Brian, qui parle pourtant mieux français que moi. 1h15 plus tard, c'est bouclé. A peine remis de cette grosse claque, ils reviennent pour 2 rappels de 15 minutes chacun avec un final "Taste In Men" et des larsens qui laissent le public comblé ... et sourd aussi.

Ci-joint des images de cette tournée, filmées cet été aux Pays Bas. Débauche d'énergie similaire au concert de dimanche ...

On commence par un extrait du dernier album : The Never-Ending Why, "une chanson bouddhiste ..." (dixit Brian, je vous laisse apprécier sa définition de la zen attitude)


Un second single du dernier album : Ashtray Heart


Enfin, pour les fans de la première heure comme moi, the famous Every You, Every Me

samedi 17 octobre 2009

Concert Pixies 15/10/09

Veuillez trouver ci-joint le Compte Rendu du concert des Pixies du 15/10/09.
Avant tout, pour replacer dans son contexte, pour ceux que ça intéresse et ceux qui s'en foutent aussi, les Pixies restent à ce jour mon groupe de rock préféré. Les rois du bruit mélodieux, groupe aussi prolixe qu'éphémère (4 albums en 4 ans de 1987 à 1991, et pis c'est tout), autodétruit au faîte de sa gloire, et qui influencera bons nombres de groupes à venir (Nirvana en tête, qui sort son "Smell like teen spirit" à peine un an après leur "disparition").

Après une intro calamiteuse composée de singles improbables tirés de je-ne-sais-quel-album (et j'ai pourtant la vanité de penser que je connais relativement bien mon sujet), laissant le public "aussi froid qu'un surgelé Picard", et surtout me faisant appréhender le revival du cauchemar d'un concert des mêmes Pixies auquel j'assistais quelques années auparavant avec une play list désastreuse jouée devant 4 néons de salle de bains, le 5ème titre sonne la délivrance. Sur l'écran géant,(dont le groupe vient de faire l'acquisition et ça "c'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup", on n'est pas au show de U2 au Stade de France, mais on a droit toutefois à de belles images léchées à l'esthétique particulière des Pixies - dont "Le chien andalou" de Bunuel - qui viennent joliment illustrer les morceaux joués live), bref sur cet écran donc, s'affiche en lettres majuscules le mot "DOOLITTLE", titre d'un de leurs albums, sonnant le départ d'une véritable avalanche de tubes, dont le fameux Debaser (my favourite song)



Les autres singles viendront se succèder à un rythme tout aussi infernal, seulement entrecoupés épisodiquement par quelques "Meursi beaucu" annonés par une Kim Deal qui vient visiblement d'acheter la méthode "Le Français pour Les Nuls", rythme infernal qui laissera groggy debout le public. 1 heure après et quelques 20 titres plus tard d'une playlist aux allures de Best Of (Gigantic, Bone Machine, Wave of Mutilation, Gouge Away, Monkey Gone to Heaven), ils s'en vont (déjà ?!) devant un parterre de fans rassasiés après cette bonne dose de rock, de guitares saturées, portée par la voix inimitable (à la limite de l'aboiement sur certains titres) de Frank Black. Heureusement, juste un petit break, pour profiter de 30 mn de dessert de rappel supplémentaire (dont le fameux "Into The White" au sens propre comme au figuré, entonné par une Kim Deal, littéralement noyée par les fumigènes blancs déclenchés sur la scène), et alors que le public n'a plus faim depuis longtemps, une dernière gourmandise pour finir avec le fameux "Where is my mind ?" qui nécessitait inéluctablement une liaison en duplex téléphonique avec Sophy. Voilà, 1h30 plus tard, on sort comblé, ravi avec les oreilles qui bourdonnent, en comprenant pourquoi les Pixies constituent une figure emblématique et incontournable dans l'histoire du rock.
 
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