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Il était de bon ton ces derniers temps au sein du microcosme hype parisiano parisien de déclamer haut et fort que "Franchement Sexy Sushi c'est bat" (Bat : Expression non utilisée depuis la fin des années 80, et la mort d'Ottawan, chanteur, compositeur et interprète du cultissime et néanmoins controversé tube "Qui va garder mon crocodile cet été ?"). Bref je m'égare. Et c'est donc, non sans une certaine fierté, que votre humble (mais qui aime bien se la péter parfois) serviteur vous annonce avoir posté un article sur ce groupe sur ce même excellent blog au printemps 2009 et les avoir vus depuis 3 fois en concert.
A ce propos, je me plais à penser (la vieille tournure pompeuse sans intérêt) que mes amis de Télérama (qui ont rédigé une pleine page sur eux) et/ou de France Inter (qui les ont invité en interview sur leurs ondes) ne soient pas très au fait de ce qu'est un concert de Sexy Sushi. Un concert de Sexy Sushi, ça donne ça : 

• Une Rébecca Warrior, nom de scène de la chanteuse, qui se retrouve assez vite les seins à l'air, avec du scotch noir en guise de cache tétons
• L'envahissement de la scène par le public au bout de 10 minutes de concert
• Un renard empaillé
• Un obèse en string et masque de catch mexicain, pour assurer la sécurité
• Des gogos danceurs gays, qui nagent la brasse sur scène
• La chanteuse, qui non contente d'entreprendre l'escalade du balcon de la Cigale via le mur d'enceintes, se fait porter torse nu, par le public dans la fosse

Mais Sexy Sushi c'est aussi des chansons à texte, dans la lignée de nos paroliers d'antan. En atteste le fameux "Enfant de putain, salope ta mère" que l'on pourrait traduire par "Dis donc gredin, tu n'es pas un chic type". Voir vidéo ci-dessous, filmée au Zenith de Paris, ici encore quelques personnes du public pour danser sur la scène, en atteste la shampoineuse, débarquant à la 1mn53 de la vidéo, se déhanchant comme un beau diable (ou une belle diablesse). C'est très gay friendly, Sexy Sushi.

  

Voilà, moi j'y étais aux 2 concerts (moins près certes). Télérama pas sur ...

Ich bin ein Berliner

Petite chanson du soir avant d'aller se coucher, électro planante ou (comme dirait ma fille) "badante" = qui fait bader. Bader, verbe du 1er groupe, je bade, tu bades, anglicisme désignant une pensée mélancolique. Expression approchante : "je suis en bad". Ah ces jeunes ! 

Le mec qui chante avec des slips un peu trop petits cé ki ? C'est Thomas Azier, néerlandais d'origine mais berlinois de cœur, d'où il officie en club depuis quelques années maintenant (Je vous rassure il y a des chansons sur son album plus festives sinon c'est prozac on the dancefloor). 

Un extrait d'une chanson plus festive (ce n'est pas vraiment le mot), a minima plus punchy (faut passer un peu l'intro). Lui c'est le genre de mec où les chansons finissent toujours mieux qu'elles ne commencent (vrai sur les 2 extraits) :

 

Bonus Track : Kid Noize

Un petit pogo pour bien commencer la semaine

Lundi c'est ravioli ?
Mais non lundi c'est "Skip The Use" au Trianon pardi !
Je ne vous présente plus un de mes groupes de rock français préféré, sinon mon groupe de rock français scéniquement parlant assurément (vu 5 fois en 2 ans faut le faire quand même ! Un peu mes "The Subways" mais français). Toujours aussi incroyable ce Mat Bastard, une énergie scénique thermonucléaire, un charisme de ouf, une pêche communicative avec le public. Certes tu donnes de ta personne (moi même qui suis plutôt en mode "chiot sur la plage arrière d'une voiture" et encore quand je suis au top, là c'était dans la fosse - on me voit dans la vidéo - à pogoter avec des petits jeunes torses nus dégoulinant de sueur, la chemise Azzaro noire collée par la transpiration sortant de mon costume. Crise de la quarantaine quand tu nous tiens. Et oui je l'avoue je ne suis plus un "Trentenaire (basculant dangereusement du côté obscur de la force des 40"), tu donnes certes, donc disais-je, mais tu reçois en retour. Ci-dessous un extrait de lundi soir où comme dirait mon pote (maintenant on peut dire que c'est un pote) : "Maintenant on va vérifier si à Paris au Trianon vous êtes des dingues". Réponse ci-dessous, je pense que la réponse est oui (on ne se rend pas trop compte que ça bougeotte dans la fosse, je peux vous dire pour l'avoir vécu de l'intérieur, tu fais 3 tours dans ton slip sans toucher l'élastique). Ami lecteur, qui n'aime pas trop la musique bruyante, je te laisse avancer à la 1mn55 de la vidéo et comme dirait Mat "on va leur montrer en faisant un truc de con, et ce truc on va le faire comme un seul homme, comme un seul peuple, comme une seule famille !!!!!". Trop fort Skip The Use. Voilà c'était lundi soir, pour bien démarrer la semaine, il est 23h, tu rentres chez toi avec une furieuse envie de pisser (rapport aux hectolitres de bière que tu as bus), en sueur, débraillé mais en costume. La Classe à Las Végas !
Message personnel @Sophy : Pour le 10/10 n'oublies pas tes docs martens coquées ...

Odes aux groupes inconnus aujourd'hui qui ne le seront plus demain

Il en est parfois, de certains livres, films, expos ou CD, qui sont, semblent-ils, faits pour vous. Vous adorez tout, le son, la photo, les images, les textes, et vous vous dites que vous êtes peut être le seul mais vous vous en foutez car ce disque, ce film ou ce livre c'est vous. Tel est le cas de cet album improbable découvert il y a peu chez mon disquaire préféré. Il faut dire que la version CD est sortie en février uniquement. Ce disque "Eternal Life" des non moins inconnus "The Craftmen Club" est assurément mon CD de la semaine, du mois voire de ce début d'année. Eux c'est qui ? Un groupe français, comme son nom ne l'indique pas, de Guingamp de surcroît ("En Avant Guingamp" en force, mon côté breizhou qui ressort), suffisamment rare pour être signalé. L'album c'est une tuerie, tout est bon (comme dans le cochon, normal pour des bretons) ou at least tout ce que j'aime (remember 1er paragraphe) : un rock incisif, rythmé, des guitares qui claquent mais audibles, le chanteur avec une voix qu'il a passé à travailler en mangeant des sandwichs au gravier. C'est pas bien décrit certes (Dans leur wiki ils parlent de ""prototype rock'n'roll music", avec ça vous êtes vachement avançés. Je trouve perso que ça ne ressemble à rien de connu même si certains morceaux flirtent à la frontière cold wave / rock). Que dire de plus j'adore, je surkiffe. En extrait "Animals" dont le clip ne présente pas d'intérêt particulier. A regarder donc les yeux fermés pour profiter du morceau et surtout, comme lorsque vous serez sur l'A13, légèrement imbibé, montez le son autour de la 2mn35 et appuyez à donf sur l'accélérateur. Je l'ai fait, c'est top

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Les mêmes en live (à Brest, forcément. Té Brestoi toi ?). Hate d'aller les voir en concert. 

Dans la foulée, pas grand chose à voir musicalement à part le côté underground. Les 2 clips présentés ici ne totalisent que 15000 vues sur You Tube depuis 2 mois (soit ce que totalise un clip de Myley Cirus 30 secondes après avoir été posté sur le Web. Bon après Myley Cirus, enfin je dis ça, je dis rien). Comme je disais, pas sur la même veine musicale (car bcp plus pop et assurément moins rock) mais acheté the same day chez mon disquaire préféré (En fait je crois que c'est l'inverse : mon disquaire doit trouver que je suis son client préféré. Le dernier à acheter des CD en 2014 ...). Nom de groupe encore plus improbable que le précédent, vous connaissiez les TDCC (Two Door Cinema Club), M83, C2C, CSS, NNBS (Naive New Beaters), Les fils de Teuhpu, ou pas ... Vrais noms de groupes, si vous aimez alors vous allez adorer MLCD. MLCD comme My Little Cheap Dictaphone bien sur que je prends pas la peine de traduire, qui sont belges comme leur nom ne l'indique pas. Bcp plus soft que précédemment, mais franchement bien. Je vous laisse écouter (Intro un peu longuette je vous laisse aller directement à la 1mn15 de la vidéo, après c'est crescendo). Enjoy.

   

Bonus Track : Nothing to see. C'est de l'anglais, ça veut dire rien à voir mais voilà ça aussi ça me fout les poils. Comme quoi on peut être underground et mainstream à la fois ...