J'ai la prétention d'être allé un grand nombre (ou moult, cf post précédent) de fois en concert, comme l'atteste mes chiottes, dont le mur (pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'uriner et/ou de vomir chez moi) au dessus de la cuvette est recouvert de billets de concert (pas de 1000 €).
Et pourtant il est un groupe que je n'ai pas eu, malheureusement, le plaisir de voir sur scène. Ami lecteur, seras tu le trouver ?
2 indices, en bas de votre écran :
- Ils passent en concert à Paris au Zénith mais les places ont été vendues en 30 minutes chrono (avec Nicolas Cage, vanne de merde). De surcroît (j'aime ces tournures inutilement pompeuses pour faire croire que je parle bien français ...), et c'est la première fois que je vois ça, places limitées à 2 exemplaires NOMINATIVES. Vérification par Carte d'Identité à l'entrée pour éviter le black market (comme dirait Placebo). Ça va être un beau bordel l'entrée ...
- Groupe composé entre autres d'une violoniste et d'une accordéoniste !!!!????!!!
What a fuck ? Qu'on peut traduire dans la langue de Victor Hugo par "Nom d'un chien". D'habitude avec BenCoq, c'est plus un beau trio bourrin : Basse / Guitare / Batterie ou alors un mec derrière un clavier / beatbox / platines. Mais alors un accordéoniste ? Pas Yvette Horner (orthographe incertaine, désolé pour les fans) la rousse flamboyante.
Ce groupe, c'est Arcade Fire. Combo improbable canadien, de je ne sais combien de personnes, toujours une chiée sur scène, qu'il serait trop injuste de ranger dans la case étriquée et fourre-tout du rock indépendant.
En atteste cette chanson énormissime, qui sonne comme une charge de cavalerie, qui par sa mélodie construite et complexe à la fois donne l'impression de 3 chansons différentes, chanson "épique" (je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais ça sonne bien, on dirait les adjectifs qualificatifs d'un vin sortis par un stagiaire de 4ème d'année d'école de commerce chez Nicolas au mois d'août) jouée, interprétée et habitée par un groupe foutraque (là encore définition approximative mais c'est pour mon allitération en adjectif en "que"). Déroutant pour le moins, je peux comprendre que certains n'aiment pas. Moi j'adore.
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