Il en est parfois, de certains livres, films, expos ou CD, qui sont, semblent-ils, faits pour vous. Vous adorez tout, le son, la photo, les images, les textes, et vous vous dites que vous êtes peut être le seul mais vous vous en foutez car ce disque, ce film ou ce livre c'est vous.
Tel est le cas de cet album improbable découvert il y a peu chez mon disquaire préféré. Il faut dire que la version CD est sortie en février uniquement. Ce disque "Eternal Life" des non moins inconnus "The Craftmen Club" est assurément mon CD de la semaine, du mois voire de ce début d'année. Eux c'est qui ? Un groupe français, comme son nom ne l'indique pas, de Guingamp de surcroît ("En Avant Guingamp" en force, mon côté breizhou qui ressort), suffisamment rare pour être signalé. L'album c'est une tuerie, tout est bon (comme dans le cochon, normal pour des bretons) ou at least tout ce que j'aime (remember 1er paragraphe) : un rock incisif, rythmé, des guitares qui claquent mais audibles, le chanteur avec une voix qu'il a passé à travailler en mangeant des sandwichs au gravier. C'est pas bien décrit certes (Dans leur wiki ils parlent de ""prototype rock'n'roll music", avec ça vous êtes vachement avançés. Je trouve perso que ça ne ressemble à rien de connu même si certains morceaux flirtent à la frontière cold wave / rock). Que dire de plus j'adore, je surkiffe.
En extrait "Animals" dont le clip ne présente pas d'intérêt particulier. A regarder donc les yeux fermés pour profiter du morceau et surtout, comme lorsque vous serez sur l'A13, légèrement imbibé, montez le son autour de la 2mn35 et appuyez à donf sur l'accélérateur. Je l'ai fait, c'est top
.
Les mêmes en live (à Brest, forcément. Té Brestoi toi ?). Hate d'aller les voir en concert.
Bonus Track : Nothing to see. C'est de l'anglais, ça veut dire rien à voir mais voilà ça aussi ça me fout les poils. Comme quoi on peut être underground et mainstream à la fois ...
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