Live de la semaine : Funeral Party

Rendez-vous pris mardi 15/02 à la Maroquinerie (qui, comme je me plais à le dire, est la salle de concert parisien plus petite que mon salon. Tout ça pour me la péter et prétendre que j'ai un grand salon, d'autant que si toute la bande d'énergumènes de mardi était venu dans mon salon, ils auraient mis un sacré bordel) pour assister au concert tant attendu de mes nouveaux copains californiens du moment, j'ai nommé Funeral Party, dont j'ai déjà parlé dans un post du mois de décembre.
Tant attendu au vu
1- des prestations scéniques qui sont plutôt leur fort (c'est eux qui avaient envoyé du bois aux Transmusicales de Rennes en décembre 2010)
2- parce que leur album, tout juste sorti du four fin janvier, est une pure tuerie : du post punk dansant (assurément mon album indie rock 2011 même s'il est vrai qu'on est encore qu'en février).
Pour le coup, ils n'ont pas déçu. Des bonnes têtes de mexicanos avec la moustache à la Sancho Panza (orthographe phonétique), ayant passé clandestinement la frontière auprès de Ciudad Juarez pour finir serveur au black dans un Taco Bell du sud de la Californie (je brode mais je suis peu loin de la vérité), un chanteur virevoltant à la voix éraillée, plus hurlée que chantée (un peu à la Frank Black), je n'imagine pas comment il peut faire des tournées, et un son novateur et percutant : "The sound of L.A." comme ils disent. 11 titres enchainés furieusement, une fin en apothéose avec un "Just Because" à te transformer une fosse (un peu) apathique en pogo géant. C'est punchy, péchu, efficace, en moins d'une heure, tout est expédié (c'est le pbm des groupes avec 1 seul album au compteur), bonne claque dans la gueule, tu ressors avec la banane, et une furieuse envie de danser (et aussi de pisser, rappelons que dans 1 steak d'1 litre de bière, il y autant de protéines que dans 6 gervais aux fruits, hein Charles -mon compagnon de beuverie pour cette soirée- ?)
Retour à 160 sur l'A13 avec les lampadaires en guise de stromboscope, le disque volume 10 dans la voiture, à essayer d'hurler plus fort que le chanteur, trop bien ...
Pour résumer, ma révélation rock 2011 (et live aussi).
En extrait le "Just Because", version "studio". Imaginez un peu en live :