samedi 17 octobre 2009

Concert Pixies 15/10/09

Veuillez trouver ci-joint le Compte Rendu du concert des Pixies du 15/10/09.
Avant tout, pour replacer dans son contexte, pour ceux que ça intéresse et ceux qui s'en foutent aussi, les Pixies restent à ce jour mon groupe de rock préféré. Les rois du bruit mélodieux, groupe aussi prolixe qu'éphémère (4 albums en 4 ans de 1987 à 1991, et pis c'est tout), autodétruit au faîte de sa gloire, et qui influencera bons nombres de groupes à venir (Nirvana en tête, qui sort son "Smell like teen spirit" à peine un an après leur "disparition").

Après une intro calamiteuse composée de singles improbables tirés de je-ne-sais-quel-album (et j'ai pourtant la vanité de penser que je connais relativement bien mon sujet), laissant le public "aussi froid qu'un surgelé Picard", et surtout me faisant appréhender le revival du cauchemar d'un concert des mêmes Pixies auquel j'assistais quelques années auparavant avec une play list désastreuse jouée devant 4 néons de salle de bains, le 5ème titre sonne la délivrance. Sur l'écran géant,(dont le groupe vient de faire l'acquisition et ça "c'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup", on n'est pas au show de U2 au Stade de France, mais on a droit toutefois à de belles images léchées à l'esthétique particulière des Pixies - dont "Le chien andalou" de Bunuel - qui viennent joliment illustrer les morceaux joués live), bref sur cet écran donc, s'affiche en lettres majuscules le mot "DOOLITTLE", titre d'un de leurs albums, sonnant le départ d'une véritable avalanche de tubes, dont le fameux Debaser (my favourite song)



Les autres singles viendront se succèder à un rythme tout aussi infernal, seulement entrecoupés épisodiquement par quelques "Meursi beaucu" annonés par une Kim Deal qui vient visiblement d'acheter la méthode "Le Français pour Les Nuls", rythme infernal qui laissera groggy debout le public. 1 heure après et quelques 20 titres plus tard d'une playlist aux allures de Best Of (Gigantic, Bone Machine, Wave of Mutilation, Gouge Away, Monkey Gone to Heaven), ils s'en vont (déjà ?!) devant un parterre de fans rassasiés après cette bonne dose de rock, de guitares saturées, portée par la voix inimitable (à la limite de l'aboiement sur certains titres) de Frank Black. Heureusement, juste un petit break, pour profiter de 30 mn de dessert de rappel supplémentaire (dont le fameux "Into The White" au sens propre comme au figuré, entonné par une Kim Deal, littéralement noyée par les fumigènes blancs déclenchés sur la scène), et alors que le public n'a plus faim depuis longtemps, une dernière gourmandise pour finir avec le fameux "Where is my mind ?" qui nécessitait inéluctablement une liaison en duplex téléphonique avec Sophy. Voilà, 1h30 plus tard, on sort comblé, ravi avec les oreilles qui bourdonnent, en comprenant pourquoi les Pixies constituent une figure emblématique et incontournable dans l'histoire du rock.

1 commentaire:

Sofy a dit…

La liaison téléphonique était mauvaise mais même pas mal ! Heureuse de reconnaître les sons bénis et puis j'ai à envie le morceau sur blog.
Contente pour toi car moi aussi j'ai des souvenirs frustrés de leurs concerts...

 
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